mardi 25 mars 2014

Un camp palestinien

Nous avons parcouru le camp Aïda, fondé en 1948, par des Arabes chassés de leur villages après avoir perdu la guerre.
Ce problème est pire que le mur. Parce que les réfugiés sont des milliers, aussi bien dans le pays même que dans les pays voisins, qu'ils sont très prolifiques, qu'ils n'ont qu'un rêve, celui de "rentrer chez eux" et "retrouver leurs propriétés". Vous avez compris que ce rêve ne risque pas de devenir réalité de sitôt. Jamais les Juifs n'accepteront le retour des réfugiés. Sans issue.
Le camp-village est pauvre et sale, mais pas plus que les quartiers arabes de Damas, du Caire ou d'Amman. Nous avons été reçus par une association créée et soutenue par des étrangers (dont la Belgique); qui s'occupe des jeunes et des femmes. Petit film et conférence. Impossible à résumer. L'un d'entre nous a demandé pourquoi ils n'essaient pas de s'installer durablement, de se créer un avenir là où ils sont tombés (la plupart sont nés dans le camp et leurs parents aussi) - la réponse est négative: ils veulent "rentrer à la maison" "c'est chez nous".
Sans issue, je vous disais.



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