samedi 12 avril 2014

Eh non, ce n'est pas fini !!!!!

Hier je vous annonçais un projet de récit suggéré par Nicole, et déjà j'en mijotais le titre et le contenu. Et aujourd'hui, la providence m'envoie un complément d'information absolument exceptionnel...

Si vous êtes un peu intéressé par la TV (ce n'est pas vraiment mon cas) vous aurez peut-être remarqué l'incroyable programmation d'Arte ce samedi 12 avril : 24 h à Jérusalem ! Comme je vous le dis, non stop de 06h à 06h, reportages à Jérusalem, interviews donnant la parole à tous les camps, toutes les opinions, et déployant de la sorte toutes les facettes des problèmes de cette partie du monde.

Ça ne m'est jamais arrivé, je n'ai rien fait de ma journée, je suis restée plantée devant ma TV, si on excepte que j'ai commencé à 07 h et les inévitables passages à la salle de bains; j'ai mangé une tartine sur le pouce, je n'ai pas mis le nez dehors, je n'ai rien fait dans le ménage, je n'ai même pas lu mon journal...

J'ai revu les endroits que j'ai visités ou simplement parcourus, y compris mon hôtel et le camp palestinien visité à Bethléem (celui-là et pas un autre...); j'ai appris beaucoup ou plutôt élargi mes observations. Merci Arte, c'était vraiment très bien.

Il paraît pourtant que cette émission a failli ne pas voir le jour, les Palestiniens s'y opposant, sous le prétexte que les Israéliens étaient montrés sous un jour plus favorable. Ce qui n'est vraiment pas le cas. Conflit politique, dit-on ? Et pas religieux ? C'est à voir... Jérusalem est la ville des fous de Dieu.
jour de shabbat à Tel Aviv
rencontre au Saint Sépulchre, no comment

Ce soir j'arrête de regarder, me voilà victime d'une overdose. Mais dans ma tête tout bouillonne et je vous prépare un récit que j'espère captivant et intelligent. J'ai déjà reçu quelques encouragements. Patience, à  bientôt !


jeudi 10 avril 2014

Pour finir en beauté

Onward ou The Traveller
Marc Chagall
Art Gallery Ontario, Toronto, Canada


Et un projet suggéré par Nicole, en plus de l'album: un récit illustré de ce voyage...

lundi 31 mars 2014

Et si on reparlait cuisine ?

Je fais partie de ceux qui pensent qu'on ne comprend un pays qu'en mangeant sa cuisine.
D'après le couple rencontré dans l'avion , la nourriture d'Israël n'était guère dépaysante; rappel: ils voyageaient avec Nouvelles Frontières et logeaient dans un hôtel moderne dans la nouvelle ville de Jérusalem. On leur a servi des plats internationaux et même des frites. Ont juste goûté un peu d'houmous (n'ont pas aimé) mais n'ont pas entendu parler de falafel, de maklouba, de bureka ou de halva.
C'est vraiment dommage à mon sens.
Revenons à mes 7 petits déjeuners, des buffets composé presqu'uniquement de salades (6 ou 7 sortes différentes), d'houmous variés et de petits feuilletés au fromage; des oeufs durs ou brouillés; des fruits frais; du porridge (souvenir du mandat britannique?) et comble de l'exotisme pour nous: de poisson style rollmops sans les oignons ou saumon fumé. Deux fois seulement on nous a proposé un peu de charcuterie à base de mouton, comme chez les Turcs. En dessert, halva, parfois au chocolat. Et aussi des petits croissants poisseux très sucrés.  Le pain, pita ou petits pains carrés, est toujours servi chaud. A l'épicerie du coin, on achète sa baguette et on la fait réchauffer à la caisse, gratuitement, et on la grignote dans la rue...Ce ne sont pas des détails qu'on expérimente en voyageant en groupe.
Au dîner, rien que des préparations à base de riz et de sauce tomate. Poulet surtout et sorte de hamburger boeuf mouton nageant dans des sauces diverses. Poisson blanc indéfinissable.
Si bien que de retour en Belgique je me suis jetée sur les pommes de terre et ... le cochon !!! Rien ne vaut une bonne tranche de jambon à nos palais habitués à cette brave bête traitée injustement d'impure.
Si vous ne connaissez pas les noms des plats que je cite, préparez-vous à les goûter, j'ai rapporté plusieurs sortes de houmous et de halva et je vous invite prochainement !
J'ai évidemment goûté la bière locale - tout à fait correcte, foi de Belge

Stand self service  de "viennoiseries" à la gare des bus; les militaires font leur choix

dimanche 30 mars 2014

On m'avait dit, on m'avait dit...

Qu'il fallait arriver au moins 3 heures à l'avance à l'aéroport, que les contrôles étaient longs et minutieux, que le personnel était arrogant et désagréable... On m'avait dit cela tant de fois que je l'avais cru.
Mon vol était à 15h, je suis donc arrivée à 12h10; à 12h50 j'étais dans le zone des magasins, tout était fini, et heureusement que j'avais mon livre pour passer le temps, d'autant plus que l'avion avait presque 2 heures de retard.
Ceux qui disent que les contrôles israéliens sont insupportables n'ont jamais été aux USA. On ne doit même pas retirer ses chaussures (comme aux USA). J'ai répondu aux questions habituelles posées par un jeune homme aimable. On n'a pas fouillé mon sac (comme aux USA). On n'a pas scanné mon intérieur dans un appareil indiscret (comme aux USA). Les files sont bien organisées et canalisées. Bref la routine de n'importe quel aéroport moderne.
L'attente a quand même été longue, puis 4 heures et demie de vol, puis attente du shuttle de l'hôtel NH (où se trouve ma voiture); bref il était 22h30 et j'ai décidé de passer la nuit à l'hôtel: je rentrerai à la maison bien reposée.
Et je vous écris de ma chambre au NH en me faisant la réflexion qu'on est bien en Belgique, le confort y est bien supérieur, c'est juste qu'à l'étranger on y gagne en dépaysement.
Avant de prendre le train pour l'aéroport à Tel Aviv, hier matin, j'ai occupé le temps en visitant deux musées (tous ouverts le dimanche, c'est comme un lundi là-bas, et l'animation est revenue dans les rues et les magasins).
La maison de l'indépendance, où Ben Gourion a signé la naissance de l'état d'Israël: reconstitution de la salle historique, on se serait cru à Philadelphie, musée identique pour les Américains. Et puis le musée de la Hagana - la première armée juive, avant Tsahal. Films sur l'histoire de la période du mandat britannique très intéressants.
C'est ainsi que j'ai clôturé mon voyage en Israël, par deux musées patriotiques. Dans l'avion j'avais pour voisins un couple belge âgé qui revenait d'un circuit avec Nouvelles frontières. J'ai pu constater combien leur vision du pays est lacunaire et superficielle, et surtout à sens unique, avec un guide israélien qui élude les questions qui fâchent.
Voir avec ses yeux et écouter tout le monde, voilà le b a b a du vrai voyageur.
Que je suis, vous n'en doutiez pas.

samedi 29 mars 2014

Snif c'est la fin...

Demain après-midi, je m'envole pour Bruxelles; j'ai encore un peu de temps le matin avant de prendre le train pour l'aéroport, et j'ai  un musée en vue. Question messages, vous voilà tranquilles jusqu'à lundi au moins ! Gros bisous à tous et merci pour les nombreuses réactions ! Votre Virginie

Jaffa

Tel Aviv a été bâtie à côté de l"antique Jaffa et l'a largement dépassée en superficie et nombre d'habitants. Je suis allée à Jaffa à pied, par la digue de front de mer. (pas le choix, pas de bus); d'ailleurs je n'étais pas la seule...
Le centre historique de Jaffa, à l"abandon après la guerre a été restauré avec soin. Les anciennes maisons ottomanes à encorbellement ont retrouvé leur splendeur et sont occupées par des boutiques d'artisans de qualité. C'est très touristique mais aussi très réussi.
En prime je vous envoie un des nombreux tags qui fleurissent un peu partout. Celui-ci est spécial: c'est une parodie de le Cène, avec des personnges comme Ben Gourion, Golda Meir, Einstein, Karl Marx... Je ne les ai pas tous reconnus.



Le musée d'art de Tel Aviv

Une excellente surprise: un magnifique bâtiment et une collection d'une grande qualité, des impressionnistes et des post-impressionnistes surtout, en fait tout ce que j'aime. Un moment magique

un des nombreux Chagall

un Kandinsky de la bonne période

et bien sûr encore un Magritte (il y en avait 4)

Mes impressions à Tel Aviv

Tel Aviv est une ville de bric et de broc. Sur le front de mer se succèdent les hôtels de luxe et des bâtiments en ruine... Certains quartiers sont franchement sales, d'autant plus qu'il y a énormément de chiens (y compris sur la plage) et les cacas qui vont avec. Certains quartiers sont plus soignés et des complexes culturels modernes poussent un peu partout. On alterne modernisme et vieilles constructions négligées.
La gloire de la ville, c'est le boulevard Rothschild, bordé de maisons Bauhaus, certaines bien restaurées et d'autres, sans surprise, à l'abandon.


Tel Aviv , jour de sabbat

C'est comme un dimanche chez nous dans les villes non touristiques, sauf que c'est pire encore, vu que les transports en commun ne fonctionnent pas. La plupart des magasins sont fermés, notamment les grandes enseignes comme Zara ou Mango, le marché du Carmel (que tous les guides conseillent pour l'animation) est fermé aussi; on trouve juste quelques petites boutiques de quartier style des magasins marocains ou turcs de Bruxelles, et des restaurants, sauf bien sûr les kasher.
Mais à la plage c'est la folie, tout le monde est là; les familles font des barbecues dans les parcs, les cafés sont pleins, et les voitures font la file pour trouver un parking.
Surprise: Tel Aviv est rempli de Russes. Mon réceptionniste m'a dit que l'immigration russe est concentrée ici, surtout des retraités. Depuis peu, un afflux d'Ukrainiens. Et beaucoup de Russes qui n'émigrent pas passent leurs vacances ici. Tous les restaurants affichent une carte en russe, et l'on mage russe partout, y compris à mon hôtel.


vendredi 28 mars 2014

Tel Aviv

Et me voici à Tel Aviv. Exit les hommes en chapeau noir et place aux shorts et aux bikinis, sabbat ou pas.
J'ai troqué mon YMCA historique pour un hôtel moderne en bord de mer (enfin presque). La plomberie de la salle de bains est d'avant-garde et j'ai même une kitchenette si l'envie de fristouiller me prend soudain.
Le front de mer est une longue plage bordée par une promenade et les hôtels de luxe. Beaucoup de monde et de trafic (pas de bus, alors tout le monde tourne avec sa voiture pour trouver un parking)
ce que je vois de mon balcon

mon hôtel

vue de la plage et de la digue

Césarée

Je me suis donnée beaucoup de mal pour aller à Césarée, et j'ai été déçue. Césarée est une ville immense construite en bord de mer par Hérode le grand
 (encore lui, c'était le Léopold II de l'époque). En ruines bien sûr, et rien ne me plaît plus que les ruines romaines.
Je ne sais si Hérode aurait apprécié, mais sa ville est devenue un genre de parc d'attractions. Le site se divise en trois parties: 1/ les ruines proprement dites, arpentées par les groupes 2/ le port et les vestiges byzantins et croisés devenus
 un ensemble de boutiques et de restaurants 3/ un magnifique aqueduc dans le sable , qui sert de mur d'escalade aux petits et aux grands qui jouent sur la plage.
Bref, ça manquait d'ambiance antique, si vous voyez ce que je veux dire.
Le port et les vestiges croisés

moi dans l'antique hippodrome

le théâtre antique



sans commentaire

la mer est très belle, tout à fait transparente

les remparts byzantins
l'usine électrique en fond de décor

l'aqueduc




L'anecdote du jour

Ce matin (tôt, pas dormi beaucoup avec le changement d'heure), je me rends à la gare de Jérusalem en taxi, car la gare est très loin du centre et difficilement accessible en bus. Au guichet des tickets, personne (avant cela j'ai subi une fouille en règle de mon sac à dos); le préposé, revêtu de son châle de prières, est en train de lire le texte du jour en se balançant consciencieusement d'avant en arrière; je n'en crois pas mes yeux (et j'aurais bien voulu faire une photo, mais je n'ai pas osé); il a terminé à son aise, a replié soigneusement son châle avant de s'occuper de moi - heureusement, y avait pas foule. Vous imaginez cela à la gare du midi ?
La gare, justement: minuscule, 2 quais, comme à Ligny... Un train assez confortable, mais pas très propre; et très bon marché.
Pourquoi, me direz-vous, ai-je pris le train pour aller à Tel Aviv alors qu'il y a des bus toutes les 20 minutes? Parce que je veux aller à Césarée (80 km au nord
de TA), et j'ai calculé que c'était le meilleur moyen (et le mec de la réception du YMCA m'a approuvée); j'ai changé à Tel Aviv (où il y a 4 voies, moins qu'à Ottignies) et je suis arrivée à Césarée à 9h18. Pourquoi si tôt ? Parce que le dernier train part de Césarée à 14h et que bien sûr il n'y a  plus de bus non plus. Le sabbat commence le vendredi après-midi. Et le samedi ni bus ni train, donc impossible d'aller à Césarée.
Les trains étaient plein de militaires en we - certains armés jusqu'aux dents.

jeudi 27 mars 2014

La tour du YMCA

Le temps passe, et toujours pas de mari. Alors j'ai abordé deux bonnes femmes (des Chinoises canadiennes !!!) qui traînaient dans le hall et leur ai proposé de monter avec moi. Ce qu'elles ont fait.
C'est évidemment un très beau panorama et une conclusion à ma dernière journée à Jérusalem. Je reconnaissais la plupart des monuments. N'aurai pas tout vu, mais pas mal de choses quand même. Adieu Jérusalem !

PS. Je sais maintenant pourquoi on ne peut monter seul: peur des suicides...

Le musée d'Israël

Aujourd'hui était un jour de musées; après avoir passé 4 heures à Yad Vashem, j'ai passé 3 heures au musée d'Israël, puis encore une heure au Bible's land museum. Le musée d'IsraëL est LE musée de prestige du pays. Sa réputation n'est pas usurpée, il est magnifique sur tous les plans. Archéologie, peinture et arts juifs. Je ne vais pas vous bassiner sur tout ce que j'ai admiré, juste quelques photos avec légendes. Sachez toutefois que j'ai passé une superbe journée à visiter à mon rythme. Tandis que les groupes couraient d'un endroit à l'autre derrière leur guide, sans pouvoir choisir les endroits où s'arrêter.
The shrine of the book, qui contient les manuscrits de la mer morte

la maquette géante de Jérusalem époque du second temple

le jardin de sculptures

un masque en pierre du néolithique

la seule inscription de Ponce Pilate (en provenance de Césarée, où je vais demain)

je ne vous fais pas l'injure de nommer le nom de l'artiste...


Yad Vashem, le mémorial de l'holocauste

Incontournable et insoutenable. Le musée d'histoire est particulièrement impressionnant, émouvant et révoltant. Par contre j'ai trouvé les autres monuments moins prenants que ceux du nouveau musée de Berlin. N'empêche, on ne sort pas de là indemne.
J'y suis restée 4 heures...
Photos interdites dans le musée.
Suis particulièrement contente d'avoir vu l'album de Lili Jacob (trouvé à la libération, album appartenant à un nazi)

le jardin des justes

Le tramway léger

Il porte mal son nom, il est très long et donc très lourd; il traverse toute la ville nouvelle. Je l'ai emprunté ce matin pour aller à Yad Vashem.
On achète les tickets aux machines automatiques, à chaque arrêt. Ces machines ne parlant qu'hébreu, j'ai demandé de l'aide à une jeune soldate qui attendait aussi le tram. Surprise, c'est une française (juive évidemment) installée ici pour faire ses études et devenir... commandant ! Sans rire.

 Une fille charmante, avec qui j'ai fait une partie du trajet. Elle m'a appris deux ou trois trucs  sur l'armée.

Le King David (rappel, institution luxueuse de Jérusalem), juste en face)

Hier soir, j'ai donc traversé la rue, je suis passée devant le garde avec aplomb, et je suis allée m'installer dans le salon comme si j'étais une résidente. Evidemment c'est un cran largement au-dessus de mon YMCA. Dans le couloir, c'est comme à Hollywood, les clients illustres ont laissé leur signature sur le sol (en payant leur note ????). Dans la "reading room" il y a plein de photos datant du mandat britannique. Je suis restée longtemps à tout regarder.
Voici 3 signatures que j'aime bien





mercredi 26 mars 2014

Et pour finir, la mer morte

de l'autre côté, la Jordanie, où j'étais il y a 7 ans


La rue de Jaffa

C'est la rue historique qui traverse la nouvelle Jérusalem. Je l'ai parcourue à pied. Populaire, célèbre marché couvert, petits commerces bas de gamme. Constructions début du 20ème. Tout n'est pas en bon état, mais tout est différent des quartiers arabes. C'est le type de construction: les Juifs privilégient le cube avec toit en terrasse, les immeubles sont juxtaposés et pas imbriqués les uns dans les autres. Il y a un monde entre les deux styles, le juif et l'arabe.




Massada

Il est temps de vous expliquer ce qu'est Massada. Une forteresse et des palais bâtis sur une mesa surmontant la mer morte, par Hérode le grand, mort avant d'avoir pu en profiter. Les zélotes de la grande révolte juive de 66 après JC se sont réfugiés dans ce décor incroyable et transformé le tout en village juif, certains d'être à l'abri. Les Romains ont voulu les chasser, sans succès. Puis ils ont eu une idée, amasser des terres à l'arrière du site, créer une rampe et y monter leurs machines de guerre. Lorsque la fin fut certaine, les Juifs ont organisé le suicide collectif.
 On sait tout cela par deux femmes et 5 enfants qui s'étaient cachés. On a le récit de Flavius Josèphe, très détaillé
Cette catastrophe est symbolique pour les Juifs d'aujourd'hui. Plus jamais perdre et mourir ! C'est la source de leur paranoïa et de leur militarisme. Les soldats deTsahal prêtent serment à Massada, la visite fait partie du programme scolaire. La devise: on ne nous aura plus. A mettre en parallèle avec la Shoah: plus jamais on ne nous mènera à l'abattoir, nous serons les plus forts.
Ceci dit, moi, ce que j'aime à Massada, ce sont les ruines dans ce sauvage et magnifique endroit. J'ai visité seule, bien tranquille, et j'ai adoré. Ce soir j'ai un fameux coup de soleil.
Massada est le rocher de droite

On distingue le cable-car qui monte au sommet

Et voici le sentier du serpent, pour les courageux

A l'arrière-plan, la mer morte




la rampe des Romains

les ruines du palais d'Hérode, peintures reconstituées



pour vous donner une idée des escaliers que j'ai dû me farcir

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